DECHICHULIEN
DA IVAN | Accueil
Lors d'un séjour à Madagascar, ma douce et moi avons quitté la réserve d'Ivoloina près de Tamatave, où nous avions vécu plusieurs mois, pour des vacances bien méritées sur l’île aux Nattes, un paradis non loin de la côte. Nous avons entrepris d’y aller en scooter, un périple mémorable sur une route presque impraticable. Après une première halte à Mahambo, nous avons passé la deuxième nuit à Fenerive Est, une petite ville côtière où nous hésitions longuement sur l'hébergement. Finalement, en écoutant notre cœur, nous avons été charmés par l’hôtel-restaurant-bar « Da Ivan », tenu par Da Ivan lui-même.
Pendant que ma douce s’attardait sous la douche, j’ai rejoint Da Ivan au bar, où il me raconta sa jeunesse de marin alcoolisé sur un sous-marin russe. Il était un métis de Slovène, Allemand et Ukrainien, qui détestait tant être sous l’eau qu'il refusait de boire autre chose que de la vodka. « Moi boire vodka, da. Moi pas boire voda, sa niet pas bonne », m’a-t-il confié avec son accent russe.
Nous avons commandé des pizzas, qu'il prépara cigarette au bec, saupoudrant nos plats de quelques cendres à chaque fin de phrase. Au moment de commander du rosé pour accompagner ce festin, il rit : « J’ai tout bu le rosé frais, mais j’en ai une bouteille à mettre au congélateur en attendant que tu finisses ta bière. Sinon, vodka pour dessert ? Da ou Niet ? »
Sans grande option, nous avons accepté. Ma douce a demandé une carafe d’eau, mais Da Ivan me rappela que boire l’eau malgache était risqué sans la désinfecter... au Ricard. « Un da dit est un da acquis, » m'a-t-il dit. « Si tu dis da pour pas voda, alors Ricard pour madame ! »
Ce personnage haut en couleur est resté dans mon esprit, et son souvenir m’a inspiré des années plus tard pour la chanson « Da Ivan ». Un soir, en fredonnant le refrain, ma douce a sifflé la mélodie que vous connaissez. Nous avons enregistré, et ainsi est née la chanson. Aujourd’hui, je ne peux qu’espérer que Da Ivan, où qu'il soit, l’entende et s’en amuse.
Merci à Fredemile, Chris, et Fouf pour le coup de main !
Pendant que ma douce s’attardait sous la douche, j’ai rejoint Da Ivan au bar, où il me raconta sa jeunesse de marin alcoolisé sur un sous-marin russe. Il était un métis de Slovène, Allemand et Ukrainien, qui détestait tant être sous l’eau qu'il refusait de boire autre chose que de la vodka. « Moi boire vodka, da. Moi pas boire voda, sa niet pas bonne », m’a-t-il confié avec son accent russe.
Nous avons commandé des pizzas, qu'il prépara cigarette au bec, saupoudrant nos plats de quelques cendres à chaque fin de phrase. Au moment de commander du rosé pour accompagner ce festin, il rit : « J’ai tout bu le rosé frais, mais j’en ai une bouteille à mettre au congélateur en attendant que tu finisses ta bière. Sinon, vodka pour dessert ? Da ou Niet ? »
Sans grande option, nous avons accepté. Ma douce a demandé une carafe d’eau, mais Da Ivan me rappela que boire l’eau malgache était risqué sans la désinfecter... au Ricard. « Un da dit est un da acquis, » m'a-t-il dit. « Si tu dis da pour pas voda, alors Ricard pour madame ! »
Ce personnage haut en couleur est resté dans mon esprit, et son souvenir m’a inspiré des années plus tard pour la chanson « Da Ivan ». Un soir, en fredonnant le refrain, ma douce a sifflé la mélodie que vous connaissez. Nous avons enregistré, et ainsi est née la chanson. Aujourd’hui, je ne peux qu’espérer que Da Ivan, où qu'il soit, l’entende et s’en amuse.
Merci à Fredemile, Chris, et Fouf pour le coup de main !