DECHICHULIEN
TODIVEL LE LAVE VAISSELLE | Accueil
Pourquoi cette chanson ? Tu veux vraiment savoir ?
Lis cette histoire, tu comprendras !
Lors d’un voyage à Madagascar, à un moment clé de mon existence, j'ai été confronté à un lavage de lessive. Rien d’inhabituel, me diras-tu, sauf que nous vivions alors dans la jungle. Nos seuls voisins étaient des serpents, des lémuriens, et surtout des moustiques.
Les moustiques, d’ailleurs, étaient de loin les plus nombreux !
À chaque lessive, malgré la chaleur insoutenable, je devais enfiler un tee-shirt à manches longues ou un sweat, un pantalon épais, une capuche ou un bonnet, ainsi que des bottes. Et ce, sans oublier les cinq spirales anti-moustiques. Pour finir, je m’aspergeais d'insecticide, en double dose, même sur le visage !
Tous ces efforts me permettaient de m’en sortir avec seulement dix piqûres !
Un jour, une dame sympathique m’a proposé de faire la lessive à ma place, contre une rémunération. Cette gentille dame s’appelait Madame Germaine.
Tous les jours, elle prenait notre linge sale et nous ramenait du linge propre, un vrai bonheur, crois-moi !
Son mari, le gars qui vendait les tickets d’entrée du parc Ivoloina où nous séjournions, s’appelait Todivelo (cela se prononce "Todivel"). Je ne lui ai jamais vraiment parlé, juste un petit bonjour en passant de temps à autre.
En rentrant de ce long voyage (sept mois), je me sentais nostalgique. J’ai donc décidé, pour ne pas oublier cette dame sympathique, de nommer ma machine à laver "Madame Germaine".
Puis, j'ai eu envie de nommer tous mes appareils électroménagers. Je ne vais pas tous les énumérer ici, ce n’est pas le sujet, mais quand est venu le moment de nommer mon beau lave-vaisselle (une pièce de collection, le redoutable Miele G 660 ou quelque chose comme ça !), je n’ai pas hésité une seconde : je l’ai appelé Todivelo.
Ainsi, chaque fois que je le remplissais, j’appréciais tellement l’aide qu’il m’apportait que je me mettais à chanter : « Todivelo le lave-vaisselle, Todivelo le lave-vaisselle… »
Pendant des années, j’ai chanté ce refrain agaçant, sans que personne ne comprenne, sans que personne, à part ma femme, ne puisse l’entendre ou le saisir !
Puis j’ai décidé de le partager avec le monde entier : c’est pour cela que j’ai écrit la chanson « Todivel le lave-vaisselle » !
PS : D’ailleurs, "Todivelo" et "Todivel" se prononcent de la même manière. C’est ce qu’on appelle l’accent tonique à Madagascar : on pense le ‘o’ mais on ne le prononce pas. Un Malgache entend la nuance, mais pas un Français !
Lis cette histoire, tu comprendras !
Lors d’un voyage à Madagascar, à un moment clé de mon existence, j'ai été confronté à un lavage de lessive. Rien d’inhabituel, me diras-tu, sauf que nous vivions alors dans la jungle. Nos seuls voisins étaient des serpents, des lémuriens, et surtout des moustiques.
Les moustiques, d’ailleurs, étaient de loin les plus nombreux !
À chaque lessive, malgré la chaleur insoutenable, je devais enfiler un tee-shirt à manches longues ou un sweat, un pantalon épais, une capuche ou un bonnet, ainsi que des bottes. Et ce, sans oublier les cinq spirales anti-moustiques. Pour finir, je m’aspergeais d'insecticide, en double dose, même sur le visage !
Tous ces efforts me permettaient de m’en sortir avec seulement dix piqûres !
Un jour, une dame sympathique m’a proposé de faire la lessive à ma place, contre une rémunération. Cette gentille dame s’appelait Madame Germaine.
Tous les jours, elle prenait notre linge sale et nous ramenait du linge propre, un vrai bonheur, crois-moi !
Son mari, le gars qui vendait les tickets d’entrée du parc Ivoloina où nous séjournions, s’appelait Todivelo (cela se prononce "Todivel"). Je ne lui ai jamais vraiment parlé, juste un petit bonjour en passant de temps à autre.
En rentrant de ce long voyage (sept mois), je me sentais nostalgique. J’ai donc décidé, pour ne pas oublier cette dame sympathique, de nommer ma machine à laver "Madame Germaine".
Puis, j'ai eu envie de nommer tous mes appareils électroménagers. Je ne vais pas tous les énumérer ici, ce n’est pas le sujet, mais quand est venu le moment de nommer mon beau lave-vaisselle (une pièce de collection, le redoutable Miele G 660 ou quelque chose comme ça !), je n’ai pas hésité une seconde : je l’ai appelé Todivelo.
Ainsi, chaque fois que je le remplissais, j’appréciais tellement l’aide qu’il m’apportait que je me mettais à chanter : « Todivelo le lave-vaisselle, Todivelo le lave-vaisselle… »
Pendant des années, j’ai chanté ce refrain agaçant, sans que personne ne comprenne, sans que personne, à part ma femme, ne puisse l’entendre ou le saisir !
Puis j’ai décidé de le partager avec le monde entier : c’est pour cela que j’ai écrit la chanson « Todivel le lave-vaisselle » !
PS : D’ailleurs, "Todivelo" et "Todivel" se prononcent de la même manière. C’est ce qu’on appelle l’accent tonique à Madagascar : on pense le ‘o’ mais on ne le prononce pas. Un Malgache entend la nuance, mais pas un Français !